Le bruit constitue une nuisance majeure.
Il peut provoquer des surdités mais aussi stress et fatigue qui, à la longue, ont des conséquences sur la santé. Pourtant, des moyens existent pour limiter l’exposition des travailleurs aux nuisances sonores.
Des conséquences sur la santé
Il est estimé que des troubles auditifs peuvent être observés suite à une exposition de plusieurs années à un niveau de 85 dB. Plus le niveau sonore est élevé, plus le risque est grand et la dégradation rapide. Une exposition à un niveau proche de 100 dB (discothèques, concerts, baladeurs à forte puissance) est ainsi susceptible d’entraîner des symptômes persistants et irréversibles : une baisse de l’audition, des acouphènes et/ou une hyperacousie, en d’autres termes un traumatisme sonore aigu. Si ces troubles sont sans gravité immédiate, le système auditif subit un vieillissement prématuré, ce qui peut conduire à une surdité précoce.
Les niveaux sonores élevés entraînent une altération du système auditif qui est peu adapté à les supporter durant de longues périodes. Il s’agit principalement de la dégradation d’une partie des cellules ciliées de l’oreille interne, cellules fragiles, peu nombreuses et ne se renouvelant pas, ce qui entraîne une perte irrémédiable de l’audition.
Parmi les autres effets physiologiques du bruit, un des principaux concerne les perturbations du sommeil avec une difficulté d’endormissement, des troubles du sommeil (niveaux sonores entre 45 et 55 dB) et des éveils au cours de la nuit (niveaux sonores supérieurs à 55 dB). Ces perturbations ont des conséquences importantes, notamment une fatigue notable, une diminution de la vigilance, de l’efficacité au travail ou de l’apprentissage durant l’enfance. Par ailleurs, le bruit peut avoir des effets sur le système cardio-vasculaire. A court terme, il peut augmenter la tension artérielle et transitoirement le rythme cardiaque. Certaines études montrent également une augmentation à plus long terme de certaines pathologies (angine de poitrine, hypertension et infarctus du myocarde), mais la relation causale est très incertaine.
La principale plainte concerne la gêne ressentie. Il est difficile de fixer le niveau où commence l’inconfort puisque la perception du bruit est subjective et la tolérance variable d’une personne à l’autre. Il semble que les caractéristiques du bruit (répétitivité, gamme de fréquence, impossibilité de le contrôler, sentiments ressentis à l’égard de la personne ou de l’activité à l’origine du bruit) aient un rôle important dans la gêne. Cette dernière peut avoir un impact sanitaire avec l’apparition de pathologies psychiatriques comme l’anxiété ou la dépression. Par ailleurs, le bruit implique un effort pour la compréhension et des difficultés de concentration, ce qui peut diminuer les performances lors de la réalisation de tâches complexes (travaux intellectuels ou d’apprentissage). Il peut aussi avoir des effets sur les comportements avec une augmentation de l’agressivité et une diminution de l’intérêt à l’égard d’autrui.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un niveau de bruit ambiant inférieur à 35 décibels (dB), pour un repos nocturne convenable. Le seuil de danger acoustique est fixé à 90 dB. Au-delà de 105 dB, des pertes irréparables de l’audition peuvent se produire. Le seuil de douleur acoustique est fixé à 120 dB. Au-delà, le bruit devient intolérable, provoquant d’extrêmes douleurs et des pertes d’audition…
Les solutions contre le bruit
1. Protections auditives standards
Les protections auditives standards sont idéales dans le cadre d’une utilisation ponctuelle. Plusieurs modèles existent en fonction de vos besoins (en mousse ou en silicone; avec ou sans filtre acoustique). Ces bouchons de protection ont différentes déclinaisons : Anti-eau, anti-bruit, confort… Ils permettent de protéger vos oreilles et de réduire les nuisances sonores quelle que soit votre activité. Ces bouchons peuvent en effet être utilisés au quotidien : au travail pour vous isoler des bruits, la nuit pour un sommeil plus profond, etc.
Au contact de l’eau, l’oreille est fragilisée. Le contact répété avec le sel, le chlore ou l’infection par des germes peuvent entraîner une inflammation du conduit auditif externe. Il est donc vivement recommandé de protéger ses oreilles
Sur le lieu de travail, à la maison, durant vos activités et loisirs (concert, travaux, bricolage, chasse…); vous pouvez être exposé à des niveaux de bruits dangereux risquant de fragiliser le système auditif.
Elles permettent de protéger vos tympans du risque de surpression lors de vos déplacements en avion ou en TGV, ou lorsque vous êtes en altitude.
2. Protections auditives moulées
Les protections auditives moulées sont réalisées par Fabien Martin, votre audioprothésiste. Grâce à la prise d’empreinte de votre conduit auditif, elles sont parfaitement adaptées à la forme anatomique de vos oreilles. Elles disposent de filtres acoustiques élaborés pour stopper les bruits dangereux. Confortables et efficaces, elles vous permettent de continuer à pratiquer toutes vos activités sans risque pour votre audition.
Certaines activités et situations peuvent provoquer une gêne auditive. Afin de prévenir tout risque de baisse de l’audition, différentes protections sur mesure ont été développées.
- Passtop, pour tous les jours : pour toutes les situations du quotidien. Par exemple, stopper les bruits dangereux au travail ou, tout simplement, pour le confort (sommeil, transports en commun, protéger ses oreilles de l’eau pendant la douche…).
- Stop Gun, pour la chasse : tout en laissant passer les sons faibles , les protections auditives Stop Gun atténuent les bruits de fortes détonations.
- Pianissimo, pour la musique : ces protections permettent une baisse linéaire du volume sonore et évitent toute déformation du son, idéal pour les musiciens.